Une petite pub pour une soirée qu'on organise samedi prochain: Des wiches lorraines, des pressions, de la bonne musique. Viens avec tes pieds.

TchüSS, les cheums!

Pour cette soirée de clôture, nous étions une petite quinzaine de normands pour entamer à l'apéro des 1664 et des pomm'potes en vue de la longue soirée qui nous attendait. En pauvre conducteur, je n'attaquais que trois bières avant de driver jusqu'au Parc Expo tandis que d'autres avaient pris l'option bus navette. Quelques vodkas/bull plus tard et nous voilà tous devant les mythiques Residents au Hall3... Béééééééhhhhh.... Pas de gros oeil ni de crevettes ce soir... Plutot une pièce pour maternelle avec un faux barbu déguisé en lapin qui raconte sa saga, à la recherche de son pote Harvey, planqué a priori en Arkansas... Un peu de musique, jouée live quand même, appuyant son récit par endroits... Passons plutot au bar. Derrière nous, au hall4, la londonienne Ebony Bones envoie son show. C'est bien mais, on ne peut pas s'empècher de penser à MIA ou Santogold et du coup la comparaison n'est pas à son avantage( la tof sur leur Myspace date des Trans)...  Pas terrible comme début de soirée mais je me précipite vers le hall9 choper les lituaniens de Metal On Metal. Je connaissais quelques uns de leurs remixes et pensais que c'était un duo electro. Bin non. C'est un putain de vrai groupe, mec, et ça envoie °du bois °du pâté °du déwinochage °sa race! (Coche une case au pif.)

Un petit bout de Crookers ( C'est ce qui est con avec les blogs c'est que tu connais déjà leurs sets avant de les avoir vus en live!) mais Wow! Retour au hall3 (carrément de l'autre côté du bordel), devant les texans "the Black Angels". Le batteur est une batteuse. Ca attaque à quatre guitares, pas de basse.  Le guitariste gaucher devant moi va changer de gratte à chaque morceau. Ca s'échange les instruments suivant les titres: la batteuse devient bassiste, un gratteux prend les claviers, le chanteur prend la basse du gaucher et la joue en droitier (donc à l'envers en remontant les cordes!). Le son rappelle les Doors, 13rd floor elevators, les floyds et Kyuss pour le côté stoner. Goody.
On chope un bout de Switch au passage avant d'aller voir les terribles japonais d'Hifana. J'en ai déjà parlé ici donc je vous dis juste que le set commence assez gentilement pour finir sur des percus et des passe-passe de ouf guedin (je m'emporte mais tapez ça sur Google, pour voir). Retour au hall4 pour DIPLO. On arrive en fait sur la fin de Count &Sinden Sound System. HIT ME ON MY BEEPER. Beaucoup de fidget house, ce soir! Finalement, le floridien Diplo, patron du label Mad Decent sur lequel on retrouve les Crookers, attaque ensuite un set plus South. Ca bounce pas mal mais y'a Brodinski qui joue au même moment au 9. J'y entraine Project-K qui s'accrochait molement aux barrières devant les enceintes. On retrouve là-bas Jipé, frère du sus-nommé, et on se retrouve devant, les bras en l'air. Encore plus devant juste après pour l'impressionnant live de Proxy from Moscow. Que dire de ce jeune homme à la mèche sinon que son Raven aura été joué au moins trois fois ce soir. Et pas par des lapins de six semaines!  Je retourne justement voir le dj set de deux des South Central. Il parait que c'est bien. C'est mieux que ça. En plus du dj set, les deux encapuchonés editent les morceaux, y rajoutent leurs sons avec un clavier midi et une sorte de chaos pad.
TchüSS, les cheums!

Les vaillants cherbourgeois partent au saut du lit vers les 15H00 pour arriver en terre bretonne à la nuit tombée. En un court laps de temps, le malin et physionomiste chauffeur (j'avais aperçu et helé Rubin Steiner sur le trottoir à droite) réussit à garer sa volumineuse charrette à proximité de la gare. Un peu plus loin, le sésame gratoche dans la poche (merci le Art's), nous allions enquiller une paire de barons au Scaramouche, qui s'avère être tenu par un normand...(chez les bretons, le baron s'appelle un serieux, ce qui lui a mis la bouche à l'oseille... Merveilleuse langue française!)  Je passe sur les courses, le trajet jusqu'au Parc-expo et l'apéro-parking et nous voilà devant Cage the Elephant. Le chanteur blond peroxydé à la coupe de page envoie une performance Iggy-Jagger ( ca doit pas être évident à assumer comme look dans leur Kentucky natal!). Derrière, le groupe a un son entre Oasis et early Beck avec une rythmique à la guitare en bois d'arbre (évite la première sur leur Myspace, le reste rend mieux ce qu'on a vu). Assez bon! Par contre, ensuite on passe au hall3 pour  Iglu&Hartly. Je ne sais pas si c'est Iglu qui est trop Hartly ou l'inverse (en vrai ils ne s'appellent pas du tout comme ça!) mais les références qui me sont venues à l'esprit pour qualifier ce que j'ai vu étaient Phil Collins et East 17. Tuwa? On part donc voir DeathSet (je ne parlerai pas de l'intermède dj Le Clown Vidéo Circus) (Ah si merde je viens d'en parler). DeathSet, donc. Bizarrement, le son 8bit de l'album se transforme en live en une energie punk rock dans ta gueule. Nous on avait joué "Around the world" et leur set c'était plutot  "Far weathered Friends". (Là t'es obligé d'aller voir le Myspace en lien au dessus!) Mais c'était bien à donfe!

Retour au hall3 ( tu vas voir ça va pas arrêter de bouger! ) avec les anglais de Maths Class. Si Block Party faisait du math rock, ils s'appèleraient Maths Class, tavu. Ca plait ou pas mais pitin ça joue! Avant la fin on retourne au 4 voir les bulgares de 1000Names. Les deux potes de mon gars Peter Digital aka Fulgeance envoient un glitch hop bien bouncy comme on les aime dans le pays normand, hein mon Pierre? (Bien l'after à l'Ubu?) On rate volontairement les Minitel Rose pour aller voir Blamma!Blamma! Bien client de leurs remixes pour Blood red shoes, Teenagers ou Cazals, je move mon body sur leur set d'autant plus que, comme un anglais, j'ai ingurgité plus de liquide que de solide pour cette première soirée. Le duo AutoKratz se serait recontré comme ça: à la fin d'une soirée, le chevelu aurait vomi sur les pompes du chauve. A moins que ce ne soit l'inverse. Les anglais sont un peu plus bourrins que le reste des récentes trouvailles des frenchies de Kitsuné mais c'est efficace! Moi je n'ai pas vomi (je laisse ça aux bretons), même si c'est quand même le soir où on s'en est mis plein la ruche. A noter en parlant de ça, l'énorme déception en goutant le Mojito du VIP club (mon seul passage dans le monde des personnes importantes du festival): Après m'avoir piqué mes goblets de bière consignés, une belle blonde m'a servi sans rire une soupe d'eau gazeuse aromatisée au rhum saturée de menthe réduite en confettis. Alors que c'était ici même, trois ans plus tôt, que m'était venu ma passion pour ce cocktail...Je m'étais juré de retourner me plaindre le lendemain. Je ne l'ai pas fait...


TchüSS,les cheums!

Le blog va prendre une courte pause puisque je pars aujourd'hui à Rennes pour les Transmusicales. Je viens ENCORE de prendre une bonne claque devant un dévédé: HIFANA CONNECT. Le duo japonais formé de Keizo Machine et Juicy balance un breakbeat bien costaud. Une vraie performance live construite aux samplers, scratch,  pads et percussions entièrement en temps réel. Ils sont aussi graphistes. Suivant la ligne éditoriale de leur label W+K TokyoLab qui allie musique et multimédia, leurs visuels scèniques ainsi que leurs clips sont de vrais bijoux créatifs et ont dailleurs reçu de nombreux prix. Ils joueront samedi soir au Hall9 vers 1H00 du mat. Sayonara. Arigato gozaïmas.

T'as vu, j' fais pas mon crevard: puisque tu n'auras peut être pas la chance de les voir, je te lâche une paire de clips pas piqués des hannetons. Le premier avec ses samples de skateboard et ses anims (signées par Juicy et son frangin) m'a bien plu. L'autre aussi!

 

A travers l'univers. Une croix l'univers? Et ouais... ENCORE Justice sur ce blog. Je sais, je ne suis pas en avance pour ma chronique mais bon, je viens de mater le documentaire(?) sur la tournée US des french justiciers et, ma foi, ça claque pas mal. Je vais faire court: Malgré un montage fait de bouts de trucs et de machins plus ou moins glauques, vains ou rigolos, mais en tout cas assez rock'n'roll dans l'ensemble; on sent l'ambiance de la tournée aller crescendo vers un épisode final dramatico-violent qui débouche direct sur le plus apocalyptique des live du duo.

Je me demande jusqu'à quel point ce film reste effectivement un documentaire mais le résultat vaut qu'on y jette un oeil.

(Je ne sais pas de qui est la photo à l'origine de ma peinture mais sans me vanter, ce clair obscur est de toute beauté). Bon maintenant il me reste à visionner "Part of the week ends never die" de Soulwax. Une autre claque en live version en perspective. Aïe donc.

TchüSS, les cheums!